Interview de l’Auditeur général des finances de l’État du Rwanda

Alexis Kamuhire, Auditeur général des finances de l’État du Rwanda, explique les raisons qui ont conduit l’ISC du Rwanda a adhérer à l’Aisccuf et les bénéfices qu’il espère en retirer, notamment sur le plan de l’amélioration des pratiques professionnelles.

1) Pourquoi le Bureau de l’Auditeur général des finances de l’État a-t-il décidé de rejoindre l’Aisccuf ?

L’Office de l’Auditeur Général des finances de l’État (OAG) a décidé de rejoindre l’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français (Aisccuf) dans le but de renforcer sa coopération internationale et de bénéficier du partage d’expériences entre institutions homologues.

L’appartenance à l’Aisccuf permettra à l’OAG de :

  • s’aligner sur les normes et bonnes pratiques internationales en matière d’audit public;
  • développer les capacités professionnelles de ses auditeurs à travers des formations, des échanges et des ateliers ;
  • contribuer à la réflexion commune sur des enjeux clés comme la transparence, la reddition de comptes, et la gestion efficace des finances publiques.

2) Sur un plan international et au sein de l’Aisccuf particulièrement, quels sont les projets et les attentes de votre ISC ?

Au niveau international et en particulier au sein de l’Aisccuf, l’OAG s’engage activement dans:

  • des projets de renforcement des capacités, notamment via la participation à des séminaires, des groupes de travail thématiques, et des formations spécialisées;
  • l’harmonisation des pratiques d’audit avec les normes de l’Intosai ;
  • la digitalisation des processus d’audit, en s’inspirant des expériences des autres membres de l’Aisccuf ;
  • la promotion de la gouvernance financière responsable et de l’évaluation des politiques publiques.

3) Quels sont les défis que doit relever votre ISC en termes d’indépendance, de qualité des travaux et de développement de ses compétences ?

L’OAG est confronté aux mêmes défis que toute autre ISC peut faire face.

J’ose croire que l’Aisccuf constitue une bonne plateforme où les ISC peuvent discuter et trouver des solutions à tout défi éventuel.

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